Rêvez votre voyage en Tanzanie au cours d'un safari d' une semaine à travers plusieurs parcs du nord.

Un safari, c'est tout d'abord la rencontre avec un guide. Tawfiq est un professionnel expérimenté inspirant confiance et peu bavard.

Sa mission de la semaine est de nous promener à travers 4 grands parcs du nord de la Tanzanie.

Commençons par le Tarangire, le deuxième plus grand parc du nord de la Tanzanie.

Nous y avons rencontré notre première lionne, avachie sur une branche d un énorme arbre à saucisses.

Fascinant que de voir cet animal majestueux si calme, si tranquille laissant planer l'étrange impression qu'on aurait presque pu l'approcher.

Il n'eut été l'acuité et l'expérience de notre guide, nous aurions pu passer à quelques mètres sans même la voir.

Cette lionne étant le premier animal des big five ( lion, éléphant, buffle, léopard, rhinocéros noir) que nous avons rencontrés, nous ne voulions plus partir pensant qu'il serait difficile d'en voir d'autres, c'était sans compter les autres parcs....

Le parc du Tarangire..


Derrière cet immense arbre à saucisses, en repli de la petite colline, d'épaisses herbes dissimulaient un lion, allongé de tout son long, à peine dérangé par le bruit caverneux de notre imposant 4X4.

Le Taranguire est célèbre aussi pour être le parc où l'on trouve le plus d'éléphants et lors de notre passage, nous avons pu le confirmer.

Des dizaines d'éléphants, des troupeaux photogéniques avançant au pas, dans un cortège bien silencieux ne faisant que peu de cas de notre fascination.

Le déroulement de la journée a enfin permis de voir des girafes, des zèbres, des gazelles, des impalas, des chimpanzés et des phacochères entre autres.

La rivière Tarangire abreuvante et majestueuse serpente à travers le parc.

D'imposants baobabs, posés ça et là comme d'immenses gardiens complètent ce tableau magique qui lui ne s'effacera pas de nos mémoires, nourrissant à l'instar des enfants le soir de Noêl nos rêves dès la première nuit.

Enfin, c'était sans compter sur une horde de mouche tsé tsé qui au crépuscule, en tout cas en ce qui nous concerne a cherché a nous ternir cette première magnifique journée.

Il en fallait bien plus.

La riviere Tarangire

Le lac Manyara

Nouveau jour, nouveau décor, nous voici au bord du lac Manyara passage obligé entre le Tarangire et le cratère du Ngorongoro.

La route non asphaltée pour atteindre les rives du lac traversent plusieurs villages assez reculés ou des enfants sur le retour de la mosquée saluent bien poliment et bruyamment les humbles spectateurs que nous sommes.

Le lac Manyara est le royaume des éléphants et des singes, mais nous y avons croisés une foultitude d'hippopotames, de gnous, de zèbres et girafes.

Situé, dans la vallée du grand rift africain (grand fossé d effondrement), le lac Manyara pourtant proche du Tarangire propose une végétation plus proche de la jungle que de la savane.

La majesté du cratère Ngorongoro

Au troisième jour, nous voici sur les pentes du cratère Ngorongoro, sur une route qui n'en finit plus de tourner, de monter, de caillouter, tutoyant à l'envie les brumes matinales.

Puis le belvédère "heroes point" s'offre à nous, marquant l'arrêt sublime pour observer la Caldeira, panorama exceptionnel sur le cratère où l'on peine à imaginer que vivent des milliers d'animaux.

La descente sur le versant intérieur du cratère permet d'appréhender l'immense plaine à venir entourant le Lac Magadi nourrit à l'eau de pluie, havre de survie des animaux.

Singes, buffles, servals, hyènes, chacals, lions, zèbres, gazelles, gnous, hippopotames et même rhinocéros noirs plus rares et plus difficiles à observer.

sans oublier tous les oiseaux, flamants roses, grues couronnées, hérons, aigles et enfin l'imposante et surprenante autruche.

Le Ngorongoro est un orchestre où chaque musicien joue sa partition, avec l'étrange et fausse impression que tout ce beau monde cohabite dans la sérénité du moins tant que le jour n'a pas laissé la place à une nuit plus inquiétante pour certains.

Les gorges d' olduvai

La sortie du cratère Ngorongoro se fait par une piste escarpée, nous sommes en territoire Masai, seul peuple autorisé à vivre au sein du parc national.

Nous faisons route vers la région des gorges d’Olduvai, passage obligé pour rejoindre le parc du Sérengeti quand une crue soudaine (nous sommes fin mars) nous oblige à patienter 5 heures que la rivière reprenne ses esprits.

Tawfiq aura l'idée de passer plus en aval mais déjà l'eau a pris ses quartiers et sans peine sort de son lit laissant notre guide aussi dubitatif que perplexe.

"Une fois que ma décision est prise, j'hésite longuement"
jules renard

Le roi Simba trône au sommet d'un Kopje

L' immensité Serengeti

Equivalent à quasiment 2 fois la superficie de la corse, le Serengeti offre encore des paysages différents de ceux des autres parcs du nord de la Tanzanie.

A peine passés l'entrée, nous sommes surpris par un troupeau majestueux de girafes mais au détour d'une colline, c'est à perdre de vue que zèbres et buffles suivant leur route migratoire nous coupent la nôtre laissant derrière eux un nuage de poussières digne des plus grands films d' aventures.

Et voila bien le mot auquel nous pensons à ce moment là.

Ici, les grandes plaines prédominent, Serengeti signifiant "plaine sans fin" en langue Masaï.

Nous voici maintenant dans la partie du Serengeti appelée centrale.

Les pistes dessinent à l'infini des cicatrices dans ces plaines poussiéreuses mais néanmoins photogéniques que seules quelques Kopjes viennent transgresser.

Migration des gnous et des zèbres vers le Kenya

Ces Kopjes ou petites collines, mot dérivé de l'africaans Koopie, abritent des lions, alanguis, dans l'attente de se dégourdir les pattes à la nuit tombée.

Notre mission du jour était de découvrir le guépard, mais il est difficile de l'apercevoir tant il se confond au paysage.

C'était sans compter l'acuité visuelle de notre guide ainsi que le bon état de marche de son talkie walkie, prévenu qu'il fut par d'autres rangers.

Le guépard, les guépards, car il s' agit là d'un couple surpris en plein déjeuner pour s'offrir à nos yeux émerveillés.

C'est un animal craintif qui quand la première hyène approcha, lui laissa sans discussion aucune le gnou qu'il était en train de déguster.

En fait, sa vitesse incroyable lui permet de trouver une proie quand il en a envie, alors pourquoi se battre pour une table quand on a tout un restaurant.



La nuit au Ronjo camp où nous sommes les seuls clients en plein coeur de la savane terminera de ravir nos esprits.

Les Masais présents au camp pour protéger notre intégrité nous accueillent avec quelques mots en français s'il vous plait et n' arrêteront pas jusque tard dans la nuit et tôt le matin de chanter, de parler et de rigoler.

Nous nous endormons, protégés que nous sommes par nos gardiens laissant place à nos rêves nourris par les images de la journée.

En remontant vers le nord, les plaines laissent place à des rivières, royaume des crocodiles et des hippopotames.

Nous entrons dans le parc de Grumetti Hills ou des rangers locaux prennent le relais de notre guide que nous quittons le coeur serré.

Ce parc, à la lisière du Serengeti et pratiquement au contact du lac Victoria, parsemé de collines, où nous ne verrons que très peu d' animaux comparé aux jours précédents a été le bouquet final d' un feu d'artifice de mouches tsé tsé.

Jamais vu autant de ces petites bêtes agressives, à tel point que le chapeau de notre ranger n'était même plus visible.

Cependant, cette nuit là, entendre rugir un lion à portée d'oreille alors que nous étions les seuls clients de l'hôtel flanqués à l' autre bout de la réception fut un moment à la fois mémorable et de grande solitude dans cette grande tente avec pour seule arme un sifflet que nous devions utiliser en cas de danger.

Ben voyons !

Un petit déjeuner bucolique au bord d' une rivière au bout d' une marche de 2 heures dans la savane ou nous n' avons vu que des buffles et des singes finira de clôturer une semaine de safari dans ce magnifique pays.

Deux regrets : ne pas avoir vu le léopard, trop bien caché j' imagine, et ne pas avoir aperçu le mont kilimandjaro, emblématique paysage tanzanien, nuageux que fut le ciel lors de nos passages.

Mais l'aventure a bien été au rendez vous, le spectacle grandiose, le cachet des musiciens aussi eh oui il faut prévoir du cash pour les nombreux dons que nous avons fait mais le voyage en valait la peine.

Ce safari a été organisé en collaboration avec la compagnie Tanganyika Expéditions basée à Nice.

Réputée pour son sérieux et ses guides francophones, un safari en privatif a des prix intéressants surtout hors saison comme celui que nous avons réalisé.

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